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Moteur à Impulsion

Moteur à Impulsion


Ce système de propulsion qui fonctionne selon les principes de la physique newtonienne classique est utilisé pour le vol subliminique ou subphotonique (vitesses inférieures à la lumière). L'effet propulsif est obtenu par l'expulsion d'un plasma (gaz chargé électriquement, c.-à-d. ionisé) qui est comprimé et accéléré jusqu'à une vitesse proche de la lumière avant d'être éjecté par les tuyères du vaisseau. On parle de moteur à fusion, car l'énergie nécessaire à la production du plasma est le résultat de la fusion de deux atomes légers en un plus lourd, dans ce cas-ci, deux atomes de deutérium en un atome d'hélium 3 plus un neutron libre.



Dans les années 2270, l'impulsion était capable d'atteindre 0.8 c (239834 km/s) sans l'aide des moteurs de distorsion. Ce qui causait de graves dilatations temporelles puisqu'à cette vitesse le facteur de ralentissement est de 1,6666. Pour chaque heure passée à cette vitesse 99,09 minutes s'écoulent pour un observateur immobile. C'est sans doute pour cette raison que Starfleet limite maintenant la vitesse d'impulsion à 0,25c ce qui ne provoque que des décalages de 1,56 minute par heure.

Principe
Le moteur à impulsion est essentiellement une fusée à réaction nucléaire améliorée, comprenant habituellement un réacteur à fusion, un générateur accélérateur, un assemblage de bobines conductrices et une buse de poussée vectorielle pour diriger les fumées plasmatiques.

La réaction de fusion génère un plasma hautement énergétique (aussi appelé électroplasma) qui peut être employé pour la propulsion ou détourné de l'EPS vers la grille de transfert d'énergie, via les conduits EPS pour alimenter d'autres systèmes. En passant à travers les bobines conductrices, le plasma accéléré génère un champ subspatial à basse énergie. Ce champ englobe le vaisseau pour réduire sa masse relative et allège donc la charge que les moteurs ont à déplacer, augmentant du même coup l'effet propulsif.

Comme les réacteurs à fusion n'ont qu'une capacité de production limitée de plasma, un complément prenant souvent la forme d'atomes de bismuth peut être injecté dans le système si un supplément de poussée s'avère nécessaire, ce qui est alors fréquemment présenté comme le système de postcombustion du vaisseau.


     
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Rédaction

Fiche rédigée par Topaze, le 12 Juin 2008.

Dernière édition par Irolaan.

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