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Un challenge différent de MI3 et Transformers

Alex Kurtzman et Roberto Orci parlent de leur façon de travailler sur des projets communs comme MI3 ou Transformers et de leurs plans pour Star Trek XI. Ils expliquent aussi combien cela fut gratifiant de voir leur script avoir un feu vert le jour après qu'ils l'aient remis.
« Je me souviens d'un moment où on écrivait Star Trek 11 et nous cherchions à décrire un moment d'émotion. Je me suis replongé dans Révélations (Michael Mann en 2000), » se souvient Kurtzman, expliquant que le duo se plonge souvent dans les scénarios des autres pour l'inspiration. « Je disais : Le moment où il est au bord de l'eau, comment le scénariste a décris la scène ? Et il y avait une vérité émotionnelle qui m'a frappé et aidé par la suite. Ce n'est pas nécessairement propre à un genre mais tout ce qui peut t'inspirer émotionnellement. »

Orci dit que l'action est le dernier de leur souci, parce qu'avec des projets comme Alias et Transformers, les missions et les robots viennent avec le package. « Dès le moment où on commence, c'est : Ok on va avoir une course poursuite… c'est la partie facile. Tout ceci est sans signification si cela ne vient pas d'une tension de l'histoire ou du personnage et pas juste de l'action pour de l'action. » Son partenaire acquiesce sur le fait que les meilleurs films d'action sont basés sur des personnages comme Die Hard ou L'arme Fatale.

Kurtzman explique qu'ils ont toujours en tête les grandes lignes. « On ne travaille jamais sans structure… C'est la Télé qui vous apprend ça. Et plus spécialement lorsque vous faites des films d'action qui doivent être très structurés, vous devez être sur que votre structure est bonne et nous savons généralement où nous allons. » Orci explique que typiquement cela prend 6 ou 7 mois pour produire un scénario, toutefois, Star Trek fut une exception comme l'explique Kurtzman : « On s'est enfermé pendant 2 mois, sans répondre au téléphone, ne faire que ça et on l'a terminé. Et alors, vous savez, ils ont eu le script, et le jour d'après nous avions le feu vert… ce qui est la plus grande satisfaction que l'on ait jamais eu. »

Ecrire Mission Impossible 3 fut moins difficile de l'avis de Kurtzman parce que leur film se focalisait surtout sur le personnage, ce qui n'était pas le cas des 2 premiers. « Le cas de Star Trek 11 est différent, parce qu'il y a une telle mythologie dans les films, les séries, les livres que cela est un vrai challenge. » Orci acquiesce que le film n'aurait pas pu être écrit sans une énorme connaissance de la franchise. « On n'aurait pas pu écrire sans vraiment bien connaître Star Trek. »

News proposée par Christine, le 31 Août 2007.

 
 

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