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Rédaction

Fiche rédigée par Topaze, le 27 Mai 2007.

Diaporama Episode ″Le troisième sexe″
LE TROISIÈME SEXE
Titre original:Cogenitor
Num. production:ST:ENT-048
Prem. Diffusion US:30 Avr. 2003
Saison:2
Disque DVD:2-6
Référenciel:2/22
Episode Num.:48
 
Histoire:Rick Berman
Brannon Braga
Réalisation:LeVar Burton
 
Distribution :
Andreas Katsulas...Capitaine Vissien
F.J. Rio...Ingénieur Vissien
Larissa Laskin...Epouse Vissienne - Calla
Becky Wahlstrom...Cogéniteur Vissien
Stacie Renna...Traistana
Laura Interval...Femmer Vissienne
Date Indéterminée
 
L'Enterprise approche d'une étoile "hypergéante" dont l'équipage compte étudier les éruptions gigantesques.  En arrivant sur place, l'équipage découvre qu'un vaisseau est déjà en orbite autour de l'étoile.  Le capitaine Archer contacte le vaisseau inconnu et il est salué par le capitaine Vissien du vaisseau.  Ce dernier est enthousiaste de rencontrer une nouvelle race et il propose d'aider les Terriens à améliorer les senseurs du vaisseau pour qu'ils puissent étudier l'étoile de plus près.  Archer accepte avec joie et envoie Tucker sur le vaisseau Vissien pour qu'il étudie les systèmes du vaisseau alien.
Sur place, le commandant fait la connaissance de l'ingénieur en chef du vaisseau Vissien, de sa femme et de leur "cogéniteur".  Devant l'air étonné de Tucker, le Vissien explique que le cogéniteur appartient à un troisième sexe, nécessaire aux Vissiens pour qu'ils puissent se reproduire.  A la grande surprise de Tucker, le cogéniteur n'a pas de nom, il est appelé "ça" et il n'a pas d'autre rôle que de permettre la conception d'un enfant.

Pendant ce temps, le capitaine Archer est invité par le capitaine Vissien à approcher l'étoile de plus près.  T'Pol prend temporairement le commandement de l'Enterprise et Archer embarque avec le capitaine Vissien dans une stratocapsule permettant d'approcher l'étoile de très près.  Le capitaine Vissien laisse même piloter Archer pendant quelques temps et il surprend le capitaine Terrien en commentant des écrits de Shakespeare et de Sophocles, conseillés par Sato.  Apparemment, les Vissiens ont une faculté d'apprentissage extraordinairement rapide et le capitaine alien demande alors à Archer de l'orienter sur de bons films.
Sur le vaisseau Vissien, Tucker visite la salle des machines et les moteurs, mais il s'intéresse surtout au cogéniteur.  Voyant l'intérêt du commandant, l'ingénieur en chef Vissien l'invite à dîner chez eux le soir-même.  Sur place, Tucker découvre que les cogéniteurs ne représentent qu'une minuscule partie de la population Vissienne.  Ils n'ont aucun droits, ne reçoivent aucune éducation et restent "prisonniers" dans la maison du couple qui tente d'avoir un bébé.  Enfin, dès que la femme du couple est enceinte, le cogéniteur doit rejoindre un autre couple et ne voit jamais l'enfant qu'il a aidé à concevoir.  Tucker est choqué par ce traitement et il effectue des scanners du cogéniteur, lui prouvant que la créature est bien aussi intelligente que les autres Vissiens.  Pendant qu'il est censé étudier les moteurs Vissiens, il s'introduit discrètement dans les quartiers du cogéniteur, à qui il apporte un PADD comportant un programme d'apprentissage rapide de la lecture.  Le cogéniteur apprend à lire aussi vite que le capitaine Vissien pour lire de la littérature Terrienne.  Pendant ce temps, Reed se trouve confronté au mode de vie Vissien et aux relations particulières qu'ils entretiennent.  Il comprend rapidement que les Vissiennes se déshabillent facilement car pour ces aliens, la sexualité n'est qu'un préambule à une relation.

Constatant la grande intelligence et les grandes capacités du cogéniteur, Tucker va demander des informations au docteur Phlox, qui lui propose de lui montrer, par des images, comment les Vissiens s'accouplent à trois ! Gêné, Tucker refuse, mais il est de plus en plus révolté par les traitements qu'on fait subir au cogéniteur.  T'Pol déconseille à Tucker d'interférer avec la culture Vissienne, mais discrètement, Tucker s'arrange pour emmener avec lui le cogéniteur sur l'Enterprise et il lui fait visiter le vaisseau.  Plein de gratitude, le cogéniteur décide de prendre un nom et choisit de s'appeler Charles, en l'honneur de Tucker.  De retour sur le vaisseau Vissien, le cogéniteur veut continuer à progresser, mais le couple Viidien avec lequel il vit lui interdit de lire et lui refuse le droit de sortir de leurs quartiers.  Charles, le cogéniteur, s'enfuit alors discrètement des quartiers et rejoint l'Enteprise.
Archer revient sur l'Enterprise, ravi d'avoir rencontré le capitaine Vissien, qui l'a traité en ami et en égal, malgré le retard technologique des Humains sur les Vissiens.  Mais à son retour, il constate les dégâts causés par les démarches de Tucker.  Il est furieux de l'ingérance de l'ingénieur dans la culture Vissienne, et il est très déçu que Tucker ait pu penser qu'il aurait agi de la même manière s'il avait été à sa place.  Pourtant, vu les traitements infligés aux cogéniteurs, il est obligé d'étudier sérieusement la demande d'asile formulée par Charles.  Les Vissiens protestent et signalent que les Terriens ne peuvent pas comprendre la complexité de la culture Vissienne et qu'ils ne sont pas en mesure de pouvoir juger si le traitement des cogéniteurs est juste ou non.  Archer décide de ne pas interférer dans la culture Vissienne et il ordonne que Charles soit ramené auprès des siens.  Il est soutenu par T'Pol, qui lui assure qu'il a fait le bon choix, mais quelques heures plus tard, le capitaine Vissien contacte Archer et lui apprend que Charles s'est suicidé.  Furieux, Archer convoque Tucker et il lui dit espérer que cette mort servira de leçon à l'ingénieur la prochaine fois qu'il voudra juger une culture alien selon des critères humains.  Mais au fond de lui Archer est bouleversé car il est aussi touché que Tucker par ce dilemme moral.  Il demande alors à Tucker de sortir avant que ce dernier puisse constater à quel point le capitaine est proche de perdre le contrôle de ses émotions.
BuckarooHors Ligne Buckaroo,  le 10 Avr. 2009 à 19H39'
Non, ce n'est pas possible!
Ce ne sont pas les scénaristes de A Night In Sickbay qui ont put écrire ça?!

Ou peut être, Rick Berman et Brannon Braga possédés par les esprit de Gene L. Coon et DC Fontana ! Je me pince car je rêve !

& bien apparemment non, car nous tenons là le premier vrai chef d'oeuvre d' Enterprise, un épisode digne des grands classiques de la Série Originale.

Tout y est, l'histoire, les personnages, les dialogues, le découpage et le retournement dramatique final atteignent la perfection Trek ultime.

La perfection Trek ultime? Un épisode ou je me sens ici chez moi, ou je sens flotter l'esprit créatif de Roddenberry. Un épisode ou je ne changerai pas un mot, pas une situation, pas un personnage . Un épisode que je vis intensément au niveau tant émotionel qu'intellectuel. Un épisode ou j'aurai appris quelque chose sur moi, sur un personnage, sur l'univers Trek ou basiquement sur la condition humaine.

Congenitor posséde indéniablement un tel panache. Cette histoire qui commence par les meilleurs intentions et se conclue par un drame qui révéle les failles d'un coeur bien trop humain.

C'est à travers cet épisode que j'ai finalement compris et aimer Trip Tucker, que j'ai trouvé enfin des atomes crochus avec lui.

Car tout comme lui j'aurai agit de la même façon, une personne intelligente qu'on apelle "ça" et qui ait traité comme un citoyen de seconde classe aurait éveiller ma compassion. Tout comme Trip, je l'aurais ouvert à la culture pour lui faire comprendre les notions de libertés individuelles, de dépassement de sa condition sociale ou raciale.

Et tout comme Trip, je serai tombé dans le même piège, car je suis comme lui humain et faillible.

& je vais vous dire, c'est ça que Star Trek fait de mieux, vous poser dans de telles situations et vous questionner sur ce que vous, vous auriez fait, vécut et ressentit dans pareil cas de figure . Voilà pourquoi j'aime tant Star Trek, elle crée une sorte d'implication métaphorique unique en son genre.

Le scénario est une véritable pépite, il faut aussi rendre hommage au talent de Connor Trinneer ( sur ce coup, il m'a bluffé ) et à la réalisation splendide de Levar Burton. Le jeu de lumière est à mourir de plaisir. Il est dommage que Marvin Rush ( directeur de la photographie ) n'est pas réitéré ça plus souvent.

100 % d'avis favorable.

Commentaires

1 Commentaire

Posté par Buckaroo, le 10 Avril 2009.

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