News Star Trek

Star Trek XI, une critique toute en nuances

Le Directeur Justin Lin est aux commandes pour ce troisième volet du reboot de science-fiction à la place de J.J. Abrams pour un face à face entre l'équipage de l'Enterprise et le brutal Idris Elba.
Star Trek XI, une critique toute en nuances

En 2009, en réinventant les origines de la Franchise STAR TREK qui semblait endormie, JJ ABRAMS l'avait remise sur les rails, En 2013, avec INTO DARKNESS, l'élan sembla retomber, sous le poids de ce blockbuster enrégimenté parfois creux. Avec le vétéran de la saga FAST and FURIOUS aux commandes, La pente est en voie d'être remontée. Et pas seulement, comme on pourrait s'y attendre, concernant l'action etle rythme, Le scénario contient une bonne dose d'humour bienvenu, une des caractéristiques de loeuvre originelle, sans toutefois tomber dans une vérération stricte.

 

Les deux opus précédents avaient fait un résultat de 853 millions de dollars dans le monde et on peut prédire que le film du cinquantième anniversaire, lancé le 22 Juilletne fera qu'amplifier le phénomène.

Sera-t-il à la hauteur des attentes des trekers de la première heure ? Cela reste à voir, mais, même pour les adeptes occasionnels, l'emotion est aussi portée par les deux encarts sur le générique de fin, Le premier se décline ainsi : « A la mémoire de notre regretté Leonard Nimoy » et le second, plus laconique : « Pour Anton » Ces deux messages sont repris dans le film lui-même, dans un bref mais éloquent adieu à l'Ambassadeur Spock joué par Nimoy (et plus tard à l'ensemble du cast d'origine), et par l'enthousiasme d'une des dernières scène de Pavel Chekov, campé par Anton Yelchin, tournée peu de temps avant sa disparition, poignant dans le regard qu'il porte sur son capitaine, alors qu'ils sont tous les deux bloqués sur une planète hostile

Le script de Simon Pegg, élargissant son champs de compétences et sortant de son rôle de Montgomery Scott à l'écran,et Doug Jung sonne aussi comme un écho à l'agitation des années 60, de cette vision utopique, gouvernée par idéaux traditionnels de paix et d'unité si chers à la Fédération.

 

La polémique qui a entourré la révélation de l'homosexualité de Sulu en est rendue presque inepte, tant cette série a toujours proné des valeurs liberales, présentant, par exemple, le premier baiser inter-racail de la télévision américaine. Même si le partenaire de Sulu, joué par Doug Jung lui-même, n'a pas de ligne de dialogue, on l'apperçoit à trois reprises avec leur fille sur la très peuplée Station Yorktown, ce qui ne fera qu'augmenter les enjeux pour Sulu de façon personnel dans la suite de l'intrigue. La famille et l'acceuil ont toujours été des thèmes important pour Star Trek, et la présentaion sans emphase ou complaisance d'une famille homoparentale est tout à fait dans la ligne de pensée progressiste de l'univers trekien, Les traditionalistes et les homophobes n'ont pas droit de citer ici.

 

Ici, la menace est incarnée par Krall, joué par Idris Elba. Trois années se sont écoulées depuis le début de la mission quinquénale de l'Enterprise, Krall est désireux de mettre la main sur une ancienne arme de destruction massive et Kirk et son équipage vont devoir l'en empêcher, Krall voit l'unité et la pacification de la Fédération comme une faiblesse et ne voit comme seule force véritable que la lutte pour la survie et la guerre.

Kirk et Spock sont tous deux dans des phases introspectives, Kirk sera bientôt plus vieux que son père lors de sa mort à bord du Kelvin et Spock est contraint, malgré la force de ses sentiments pour Uhura, de se consacrer à la refondation de sa culture sur la Nouvelle Vulcain, Mais ces considérations vont voler en éclats lorsqu'une attaque vicieuse de Krall va tous les faire se retrouver dispersés et sans vaisseau sur Altamid, une planète désertique et hostile.

 

Ceci permet d'introduire de nouvelles dynamiques entre les personnages, sortant des clichés habituels, Kirk et Chekov en terrain hostile à la recherche de celui qui les y a précipités, Spock et

Bones, badinant, l'un comme un farceur volubile, l'autre, bléssé, comme un intarissable et impassible egocentré. Sulu et Uhura sont faits prisonniers par Krall, comme la majeure partie de l'équipage, et enfin Scoty se retrouve en compagnie de Jaylah une extra-terrestre également échouée sur la planète et ayant trouvé refuge dans l'épave d'un vaisseau de la Fédération.
Prodige de technicité et d'action,elle pratique un impressionant kickboxing et ses goûts musicaux prononcés pour le hip-hop vintage, avec comme hymne « Fight the Power » de Public Enemy, Le personnage est un ajout interessant au cast habituel, Une interaction amoureuse future semble se dessiner pour les deux naufragés, si seulement il arrive un jour à prononcer son nom et ne plus l'appeler Lassie.

Lin dirige avec le pied coincé sur l'accélérateur et il est parfois difficile de trouver une seconde pour respirer, Mais l'écriture à quatre mains ne semble pas avoir posé de souci quant à l'équilibre général entre scènes d'actions et de suspense, Et la musique de Michael Giachino relaye parfaitement les crescendos du film. Sans Limites ne manque pas pour autant de moments intimes et même si parfois les motivations de cette guerre-éclair sont assez floues, l'ensemble reste cohérent.

 

Les visuels (sous la houlette du collaborateur de Lin sur Fast and Furious, Stephen F.Windon) profitent du format imax pour démontrer la qualité de premier ordre des effets spéciaux, mêm si parfois les essaims de vaisseaux de Krall semblent se confondre avec l'obscurité ambiante. Essaims qui subiront les assauts sonores des Beastie Boys, volume à fond, dans une tentative de les désorienter, faisant s'interroger Bones : « C'est de la musique classique ? »Tout aussi classiques, la moto poussiéreuse ou encore le vaisseau archaïque de la Fédération des années 2160 !

 

L'un des principaux point fort du reboot de la franchise, c'est le casting, Ces jeunes acteurs entrent vraiment dans les personnages en les accomodant de leurs propres appports, On sent une vraie camaraderie, de l'humour et un respect mutuel. D'un charisme féroce, Elba, qui semble tout d'abord un peu étouffé sous son costume et son phrasé très « Darth Vader », fait preuve d'une force physique évidente et arrive à explorer une palette plus étendue dans certaines scènes, comme lorsque la véritable identité de Krall est révéleé.

Sans chercher à vouloir absolument égaler The Wrath of Khan, véritable étalon pour jauger un film trek, cet opus semble bien parti pour péréniser encore la Franchise.

Source: The Hollywood Reporter

News proposée par Djeewhy, le 17 Juillet 2016.

Dernière édition par Topaze, le 17 Juillet 2016.

 
 

Archives

"Le sage entend le profit siffler dans le vent."

22ème devise de l'acquisition

Mission Terre

Fiche Episode ...

Nouveaux Venus

Defiez Le TrekQuizz

Relever le défis ...

En ligne

221 visiteurs en ligne

aucun membre connecté

449 membres inscrits

Droits ancestraux

Droits ancestrauxL'Enterprise a rendez-vous sur Deep Space Nine pour y débarquer O'Brien. Sur la station, Worf apprend l'existence d'une planète Romulienne où vivent les prisonniers de l'attaque de Khitomer, dont le père de celui-ci. Dans le même temps, le Dr Bashir qui teste à bord du vaisseau un dispositif inconnu avec LaForge et Data déclenche accidentellement chez ce dernier une nouvelle fonction: le rêve.

Chakotay

Fiche Personnage ...
Valid XHTML  Valid CSS Valid CSS

Back To Top